Comme j’arpentais des mondes impossibles,
Je me sentais submergé par la terreur.
Ces terres insolites grouillaient d’invincibles
Créatures sombres comme la douleur.
J'étais insoucieux des dangers du voyage,
Ivre des milles périls que m’opposaient les dieux.
Mon épée traçait les arabesques de carnages
Dans les chairs rouges d’ennemis furieux.
Dans les chaleurs accablantes des déserts
A travers les marais puants, les jungles frémissantes
J’ai tant vécu ! J’ai vu tant d’hommes fragiles et fiers
Terrassés d’avoir poursuivi les rêves qui les hantent.
Arracher parfois à l’étoffe de nos vies hébétées
Un brin d’aventure, de frisson ou de gloire
Et dans un grand rire sonore, défier notre destinée
N’est ce pas là que réside notre immense espoir ?
Je me sentais submergé par la terreur.
Ces terres insolites grouillaient d’invincibles
Créatures sombres comme la douleur.
J'étais insoucieux des dangers du voyage,
Ivre des milles périls que m’opposaient les dieux.
Mon épée traçait les arabesques de carnages
Dans les chairs rouges d’ennemis furieux.
Dans les chaleurs accablantes des déserts
A travers les marais puants, les jungles frémissantes
J’ai tant vécu ! J’ai vu tant d’hommes fragiles et fiers
Terrassés d’avoir poursuivi les rêves qui les hantent.
Arracher parfois à l’étoffe de nos vies hébétées
Un brin d’aventure, de frisson ou de gloire
Et dans un grand rire sonore, défier notre destinée
N’est ce pas là que réside notre immense espoir ?